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Budget Economique 1997 - Contrôle budgétaire  (17/02/1997)

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Ces prévisions macroéconomiques ont été transmises par l'Institut des Comptes Nationaux (I.C.N.) au Gouvernement fédéral dans le cadre de la préparation du contrôle budgétaire fédéral. Selon la procédure prévue, le Bureau fédéral du Plan a soumis une proposition de Budget Economique au Comité Scientifique du Budget Economique et au Conseil d'Administration de l'I.C.N. Les chiffres définitifs ont été adoptés par le Comité Scientifique et par le Conseil d'Administration.

Les Prévisions Economiques de février 1997 confirment dans une large mesure les prévisions établies en juillet dernier. Malgré une reprise conjoncturelle plus précoce et plus vigoureuse que prévu - expliquant pourquoi la croissance en 1996 s'est avérée plus élevée que ce qui avait été initialement estimé - la prévision pour 1997 est maintenue : le PIB devrait croître de 2,1%. Ce chiffre, qui est une moyenne annuelle, reflète une croissance un peu plus faible en début d'année et qui devrait s'accélérer progressivement.

Les facteurs fondamentaux qui devraient soutenir la croissance en 1997 semblent présents.

Premièrement, une reprise de la croissance est visible dans nos pays voisins depuis le début du printemps de l'année dernière. Cette amélioration a été nette en Allemagne et en France qui, comme la Belgique, avaient connu auparavant un recul de leur activité économique pendant un ou plusieurs trimestres. Au cours du second semestre de l'année 1996, la croissance dans nos trois pays voisins s'est établie à un peu plus de 2% sur base annuelle. Cette progression devrait se maintenir au cours de l'année 1997.

Un deuxième facteur qui devrait soutenir la croissance est l'évolution du taux de change. Les évolutions récentes sur les marchés des changes n'ont pas pour origine un affaiblissement du franc belge par rapport aux monnaies fortes du SME, mais s'expliquent principalement par l'appréciation de la lire italienne, de la livre sterling et surtout du dollar américain. Après une dépréciation du taux de change effectif du franc belge d'environ 2% en 1996, un maintien des taux bilatéraux à leur niveau de janvier 1997 devrait soutenir les exportations.

Troisièmement, les taux d'intérêt internationaux se situent à des niveaux historiquement bas. De plus, l'écart avec les taux à long terme allemands s'est réduit au cours des douze derniers mois de 50 points de base. Enfin, à court terme il y a peu de raisons de craindre une remontée des taux en Europe continentale.

Un quatrième facteur soutenant la croissance est la rentabilité des entreprises belges. Malgré la faible croissance économique, celle-ci ne s'est pas détériorée en 1996 et devrait se maintenir en 1997.

Enfin, comme cinquième facteur on citera l'évolution des prix, qui reste totalement sous contrôle. L'accélération de l'inflation au cours des derniers mois s'explique par une conjonction de facteurs dont les effets sur le taux mensuel devraient s'atténuer progressivement au cours de 1997. Les augmentations salariales restent limitées suite à la norme salariale. Ce dernier facteur, associé à l'évolution du taux de change, améliore la position concurrentielle de la Belgique.

La croissance en 1997 serait soutenue par toutes les composantes du PIB, mais en particulier par les investissements des entreprises et les exportations. L'augmentation de ces deux dernières composantes sont expliquées par les facteurs fondamentaux explicités ci-dessus. Les enquêtes de la BNB indiquent également qu'aussi bien les commandes extérieures que les investissements dans l'industrie manufacturière restent orientés à la hausse. Après une décrue cyclique des stocks en 1996, ceux-ci devraient à nouveau augmenter en 1997. La contribution à la croissance des investissements en logements devrait rester limitée, malgré une amélioration sensible au cours du second semestre de 1996.

La croissance de la consommation privée en 1997 serait soutenue par une augmentation restreinte du revenu disponible des ménages et par une très légère diminution du taux d'épargne. Les efforts consentis par la Belgique et par la plupart des autres pays européens afin de satisfaire au critère de Maastricht en matière de déficit, ont permis une baisse généralisée des taux d'intérêt réels, ce qui a également contribué à l'appréciation du dollar. L'impact positif de ces facteurs sur la croissance devrait dépasser les effets négatifs des mesures d'assainissement. D'une manière analogue, la norme salariale permet d'une part une amélioration de la compétitivité, mais de l'autre elle limite les revenus salariaux des ménages. L'ensemble de ces éléments font que, encore plus que dans les prévisions précédentes, la croissance est soutenue par les exportations et dans une moindre mesure par la consommation privée.

L'inflation, exprimée en moyenne annuelle, devrait se stabiliser en 1997 par rapport à l'année précédente : +2,0% pour l'indice des prix à la consommation traditionnel et +1,7% pour l'indice santé. La baisse du taux de change nominal effectif de notre monnaie devrait entraîner une nouvelle accélération, quoique limitée, de l'inflation sous-jacente. La reprise de la croissance ne devrait par contre pas exercer une pression à la hausse sur les prix.

L'évolution de l'emploi devrait suivre celle de la croissance. Les créations d'emplois devraient devenir, au fur et à mesure que l'année avance, plus importantes. La redistribution du temps de travail devrait également contribuer à la création d'emplois. Toutefois, l'amélioration de la situation sur le marché du travail devrait rester limitée. Le taux de chômage standardisé (définition Eurostat) devrait se maintenir en moyenne annuelle à 10,1% en 1997.

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