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Classification JEL

 JEL GuideEconomie internationaleCommerceCommerce et environnement [F18]

 

  • L’empreinte carbone des régions de la Belgique : une décomposition en domaines de consommation [30/11/2023]

    Traditionnellement, la responsabilité du CO2 émis lors de la production de biens et services est attribuée au pays où a lieu la production. En attribuant les émissions au pays où les biens et services sont consommés, l’empreinte carbone constitue une mesure alternative de cette responsabilité. Cet article présente des calculs d'empreinte carbone des ménages pour les trois régions de la Belgique avec une répartition par domaine de consommation. D’après les résultats, cette répartition est similaire pour Bruxelles, la Flandre et la Wallonie. Dès lors, les écarts de niveau d’empreinte carbone par habitant sont moins dus à des profils de consommation divergents qu’à des différences dans les niveaux de dépenses et dans le mix énergétique.

    Article 018
     
  • L’empreinte carbone des régions de la Belgique [17/01/2023]

    Dans les accords internationaux, les pays sont considérés comme responsables des émissions de gaz à effet de serre liées à leur production. En attribuant les émissions au pays où les biens et services sont consommés, l’empreinte carbone constitue une évaluation alternative de cette responsabilité. Cette étude présente les émissions de CO2 liées à la production et l’empreinte carbone des trois régions de la Belgique pour l’année 2015. Les émissions de CO2 liées à la production proviennent des comptes des émissions atmosphériques régionaux développés dans le cadre de cette étude, tandis que l’empreinte carbone des régions est calculée à partir d’un modèle et des données entrées-sorties qui incluent les émissions de CO2. D’après les résultats, l’empreinte carbone dépasse les émissions liées à la production pour les trois régions. Cela implique que leur contribution aux émissions mondiales est plus importante si elle est évaluée selon une perspective de consommation que selon une perspective de production.

    Working Paper 01-23
     
  • Belgium’s Carbon Footprint - Calculations based on a national accounts consistent global multi-regional input-output table [28/09/2017]

    L’attribution traditionnelle de la responsabilité pour les émissions de gaz à effet de serre (GES) au pays producteur est susceptible d’être biaisée par les flux de commerce international. En effet, les importations de produits intensifs en émissions contribuent à réduire les émissions d’un pays liées à la production. Ce constat a motivé le calcul de l’empreinte carbone, qui mesure le volume d’émissions domestiques et étrangères de GES contenus (directement et indirectement) dans les produits destinés à la consommation finale des habitants d’un pays. Ce working paper présente des estimations de l’empreinte carbone de la Belgique basées sur des tableaux entrées-sorties multi-pays mondiaux rendus cohérents avec les comptes nationaux détaillés de la Belgique. D’après nos calculs, l’empreinte carbone de la Belgique dépasse nettement ses émissions liées à la production, ce qui signifie que la Belgique est un importateur net d’émissions de GES. De plus, nos résultats montrent que la cohérence avec les comptes nationaux détaillés revêt une grande importance pour le calcul de l’empreinte carbone sur la base de tableaux multi-pays, surtout pour une petite économie ouverte comme la Belgique.

    Working Paper 10-17
     
  • Is offshoring driven by air emissions? Testing the pollution haven effect for imports of intermediates [11/10/2013]

    Au cours des deux dernières décennies, la tendance à la libéralisation du commerce international s’est poursuivie et dans le même temps les réglementations environnementales ont été rendues plus strictes, en particulier celles concernant les émissions de gaz atmosphériques. Ceci fait craindre, dans les pays industrialisés, que des activités intensives en émissions soient de plus en plus réalisées à l’étranger. Cette étude propose une approche pour tester si des branches d’activité intensives en émissions ont plus recours à des biens intermédiaires importés. Ce test est appliqué à l’industrie manufacturière belge pour les années 1995 à 2007. Trois types d’émissions atmosphériques sont pris en compte : les gaz à effet de serre, les substances acidifiantes et les précurseurs d’ozone troposphérique. Selon les résultats, les branches d’activité intensives en émissions de substances acidifiantes (SO2, NOX and NH3) ont tendance à importer plus de bien intermédiaires. Cela reflète la mise en application plus stricte des réglementations en matière de qualité de l’air qui concerne directement les émissions de substances acidifiantes. Par contre, ce n’est pas le cas pour les émissions de précurseurs d’ozone troposphérique et surtout pour les gaz à effet de serre. Pour cette dernière catégorie, même si les réglementations paraissent sévères, leur mise en application semble moins stricte.

    Working Paper 12-13
     
  • Does Offshoring Contribute to Reducing Air Emissions? Evidence from Belgian Manufacturing [24/05/2013]

    La présente étude propose une analyse de décomposition pour mesurer la contribution des délocalisations à la baisse d’intensité en émissions dans l’industrie manufacturière. L’intensité en émissions est mesurée comme la quantité d’émissions par unité d’output. Les changements de l’intensité en émissions sont décomposés en quatre termes : un effet technologique qui mesure la contribution de changements dans la technologique de production, un effet d’efficacité qui mesure la contribution d’une plus grande efficacité dans l’utilisation des biens intermédiaires, un effet de délocalisation qui mesure la contribution de la substitution de biens intermédiaires domestiques par des importations et un effet de composition qui intègre les modifications dans la structure de la production. Les données pour le calcul des intensités en émissions et des termes de la décomposition proviennent de deux bases de données du Bureau fédéral du Plan : les comptes des émissions atmosphériques, d’une part, et une série temporelle de tableaux des ressources et des emplois à prix constants, d’autre part. L’analyse porte sur les trois types d’émissions atmosphériques (GES, ACID et TOFP) pour 23 branches d’activité manufacturières et couvre la période 1995-2007. Il en ressort que ce sont les changements de technologie de production (effet technologique) qui, de loin, contribuent le plus à la baisse de l’intensité en émissions des trois types de polluants atmosphériques. Les résultats montrent également que 27 % de la baisse d’intensité en émissions de gaz à effet de serre, 20 % de celle en émissions de substances acidifiantes et 20 % de celle en émissions de précurseurs de l’ozone troposphérique proviennent d’une augmentation des importations de biens intermédiaires (effet de délocalisation).

    Working Paper 05-13
     
  • Quantifying environmental leakage for Belgium [30/10/2008]

    Pour contribuer à résoudre divers problèmes environnementaux d’envergure mondiale des objectifs de réduction d’émissions territoriales ont été fixés. Les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre définis dans le cadre du Protocole de Kyoto en sont un exemple bien connu. Au niveau des entreprises, cela implique que les émissions sont liées à la production. Une telle approche peut amener certaines entreprises à estimer que le coût de ces réductions est trop élevé et à délocaliser partiellement ou complètement leur production polluante vers des pays où les exigences environnementales sont moins strictes. Ce phénomène de ‘fuite environnementale’ préoccupe de plus en plus la Communauté internationale.

    Working Paper 19-08
     
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