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Actualités

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Short Term Update (27/02/1998)

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Impact de la crise asiatique sur l’économie belge

La crise financière qui s’est développée depuis l’été 1997 dans plusieurs pays asiatiques (Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Philippines, Corée du Sud, Taiwan, Hong Kong, Singapour) devrait avoir des répercussions directes sur la croissance des autres économies du globe, notamment par l’intermédiaire des échanges commerciaux.

En Belgique, après une forte croissance des exportations vers l’ensemble des pays asiatiques durant les 3 premiers trimestres de l’année 1997 (+22% en valeur par rapport à la période correspondante de l’année précédente), un retournement aurait clairement été observé au cours du dernier trimestre 1997 (-4%). Cette diminution serait essentiellement due au Japon et aux pays asiatiques dont la monnaie s’est le plus dépréciée (tels la Thaïlande et la Corée du Sud). Par ailleurs, le recul de l’indicateur des commandes étrangères, issu des enquêtes de la bnb, au cours des deux derniers mois de l’année 1997 semblerait indiquer que la croissance des exportations pourrait ralentir au cours des prochains trimestres.

Il est très difficile de prévoir les effets de la crise asiatique sur l’économie belge en 1998. Un exercice de simulation a été réalisé à l’aide du modèle modtrim du Bureau fédéral du Plan sur base des éléments suivants:

  • une dépréciation des monnaies asiatiques qui correspond à une appréciation du taux de change effectif du BEF de 1%, ayant comme conséquence pour la Belgique une baisse des prix à l’importation, 
     
  • une contraction de la demande intérieure des pays asiatiques concernés, qui, combinée aux effets induits de la crise asiatique sur le reste du monde, se traduit par une perte de marchés potentiels pour la Belgique de 0,6%.

L’impact sur le pib belge serait un ralentissement de la croissance de 0,4% en 1998. Celui-ci serait dû en grande partie au repli des exportations nettes (-0.3%). Par contre l’inflation ne serait pas significativement affectée: la baisse des prix à l’importation serait compensée par une moindre croissance des gains de productivité.

Ces résultats doivent être interprétés comme les effets commerciaux de la crise asiatique. Ils ne tiennent pas compte des réactions de politique économique des pays tiers. La détente des conditions de financement, combinée à l’amélioration de la conjoncture européenne en général, et belge en particulier, devraient compenser l’impact négatif de la crise asiatique.

Evolution du coin fiscal et para-fiscal des salaires dans le secteur des entreprises au cours de 15 dernières années

Le “Special Topic” porte sur l’évolution du coin fiscal et para-fiscal moyen : l’écart entre le coût salarial et le salaire “poche”. Le coin fiscal et para-fiscal est exprimé en pourcentage du coût salarial et comprend l’ensemble des cotisations sociales ainsi que l’impôt sur les revenus du travail.


Le coin fiscal et para-fiscal est en augmentation entre 1982 et 1988, par suite essentiellement de la hausse de la para-fiscalité (suppression du plafond salarial pour le calcul des cotisations en 1982, sauts d’index en 1984, 1985 et 1987) et malgré une légère réduction de la charge fiscale (aménagement familial de l’impôt, indexation partielle des barèmes à partir de 1986).

En 1989, la réforme fiscale (décumul, quotient conjugal, révision des barèmes) contribue à alléger le coin fiscal, qui reste ensuite relativement stable jusqu’en 1992.

Le coin fiscal et para-fiscal augmente à nouveau à partir de 1993, en raison de sa composante fiscale (Contribution complémentaire de Crise, désindexation partielle des barèmes, Cotisation spéciale pour la Sécurité sociale) et malgré un léger recul du poids para-fiscal (réductions de charges patronales en faveur de l’emploi: réductions “bas-salaires”, plan d’embauche des jeunes, plan “Avantage à l’Embauche”, “Maribel-bis”, “Maribel-ter”).

En 1996, le coin fiscal et para-fiscal atteint 55,5% du coût salarial dans le secteur des entreprises, rejoignant ainsi son niveau de 1988 et son record historique.

 

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