Actualités
Communiqués de presse
Colloques & congrès
5 dernières bases de données
Tout ce qui fait ou fera l’actualité du BFP est présenté dans cette rubrique : qu’il s’agisse de ses dernières études, des communiqués de presse en relation avec celles-ci, d’articles ou encore l’annonce de ses prochaines publications, workshops, colloques.
En Belgique, les flux migratoires devraient se stabiliser à des niveaux relativement élevés au cours des prochaines décennies et ainsi rester le moteur de notre croissance démographique. En outre, la fécondité restera faible et l'espérance de vie approchera les 90 ans. La population vieillissant de plus en plus, le nombre de ménages d’une seule personne s’accroîtra sensiblement. À partir de la fin des années 2040, la population continuera à augmenter en Flandre uniquement, tandis qu’elle se contractera en Wallonie et à Bruxelles. C’est ce qu’il ressort des perspectives démographiques 2023-2070 du Bureau fédéral du Plan (BFP).
La Belgique s’attend en 2022 à une croissance démographique exceptionnelle, de près de 104 000 habitants. Par la suite, cette croissance oscille autour de 31 000 habitants par an jusqu’en 2070. Entre 2022 et 2070, la croissance du nombre d’habitants en Région bruxelloise est quasiment nulle. Par contre, elle demeure soutenue en Flandre (19 %) et modérée en Wallonie (6 %). Ceci ressort des perspectives de population du Bureau fédéral du Plan pour la période 2022-2070.
La population de la Belgique augmentera de 1,3 million d’ici à 2070 pour atteindre 12,9 millions d’habitants, mais la croissance annuelle ralentit. Facteur principal de cette croissance ? La migration internationale. L’espérance de vie des Belges repart à la hausse dès 2021. Ces évolutions ressortent des nouvelles projections démographiques du Bureau fédéral du Plan.
Suite à la mise à jour des perspectives démographiques dans le cadre de l’épidémie de COVID-19, le Bureau fédéral du Plan projette une augmentation de la population, en 2020, de 17 000 habitants au lieu de 50 000 en l’absence de l’épidémie. Cette moindre croissance s’explique à concurrence de 70% par la baisse du solde migratoire et, pour le reste, par l’augmentation du nombre de décès.
Le Bureau fédéral du Plan publie ses projections démographiques 2019-2070. Cet exercice met en évidence l’impact de scénarios alternatifs de la fécondité sur la croissance démographique. Au regard de l’évolution de la fécondité et du vieillissement de la population, il confirme également le rôle moteur de la migration internationale dans la croissance de la population.
Le Bureau fédéral du Plan publie ses projections démographiques 2018-2070. Dans cette projection de référence, la population belge passe de 11,4 millions au 1er janvier 2018 à 13,2 millions d’habitants en 2070. Cet exercice fait notamment l’hypothèse que la fécondité, en baisse depuis 2010, repart progressivement à la hausse pour atteindre en 2030 un niveau observé avant 2010.
Le Bureau fédéral du Plan publie ses projections démographiques 2017-2070 pour la Belgique. Cet exercice fait notamment apparaître les effets de la disparition de la génération du baby-boom ainsi que certaines différences régionales.
Derrière ces tendances globales se cachent des évolutions régionales différentes : la population bruxelloise s’accroît deux fois plus vite, et vieillit moins rapidement que celles de la Flandre et de la Wallonie.
Le Bureau fédéral du Plan et la Direction générale Statistique ont mis à jour leurs perspectives démographiques. La population augmenterait d’environ 85 000 habitants en 2016 et en 2017. La moitié de cette croissance s’explique par le flux additionnel de réfugiés. Bien qu’étant important, ce niveau d’augmentation de la population n’est pas exceptionnel ; de tels niveaux ont déjà été observés dans un passé récent, notamment entre 2007 et 2011. À long terme, la croissance moyenne de la population entre 2020 et 2060 serait de 40 000 habitants par an (pour 50 000 habitants sur la période 1991-2014).
Le Bureau fédéral du Plan et la Direction générale Statistique ont mis à jour leurs perspectives démographiques. Par rapport à l’exercice précédent, la croissance attendue de la population a été revue à la baisse à court terme et à la hausse à long terme. Cette révision s’explique en particulier par un enrichissement des hypothèses relatives à l’évolution future des flux migratoires internationaux. Les hypothèses relatives à la fécondité, la mortalité et la migration interne ont uniquement été mises à jour sur la base des observations les plus récentes. Sur la base de ces hypothèses, la population du Royaume passe de 11,2 millions en 2014 à 11,4 millions en 2020 (soit +2,5%) et 13,1 millions en 2060 (soit +17%). Suite à une progression relativement plus importante du nombre de ménages de plus petite taille (en particulier les ménages d’une personne et, dans une moindre mesure, les familles monoparentales), le nombre de ménages en Belgique connaît une croissance à long terme plus rapide que celle de la population.
Le Bureau fédéral du Plan et la Direction générale Statistique et Information économique ont mis à jour leurs perspectives démographiques à l’horizon 2060. Sur l’ensemble de la période de projection, l’immigration internationale connaît une évolution à la baisse mais reste le principal facteur de croissance de la population au niveau du Royaume. A court terme, l’immigration issue des pays du sud de l’Union Européenne des 15 resterait affectée par la crise économique et financière. L’impact des mesures prises en 2011 relatives au regroupement familial et aux séjours pour motifs humanitaires et médicaux continuerait à influencer à la baisse l’immigration en particulier issue des pays non européens. Suite à une diminution de leur taille moyenne, le nombre de ménages en Belgique connaît une croissance à long terme plus rapide que celle de la population.
Le Bureau fédéral du Plan et la Direction générale Statistique et Information économique ont actualisé leurs “Perspectives de population” pour le prochain demi-siècle. La progression de l’espérance de vie, la reprise de la fécondité par rapport au creux des années nonante et un niveau élevé de l’immigration marqueraient l’évolution future des chiffres de la population. Cependant l’ampleur de la reprise de la fécondité et le niveau attendu de l’immigration sont revus à la baisse par rapport à l’édition précédente des “Perspectives de population”.
Par rapport aux données disponibles pour les dernières Perspectives de population 2007-2060 publiées en mai 2008, trois années d’observations en plus, détaillant les mouvements de population des années 2007 à 2009 et aboutissant à la population observée au 1er janvier 2010, révèlent une augmentation de l’espérance de vie masculine renforçant la convergence avec l’espérance de vie féminine, une reprise de la fécondité des femmes, belges principalement, et davantage encore d’immigrations internationales. Il était nécessaire de revoir les perspectives de population à long terme.
Le vieillissement démographique et ses conséquences sur les perspectives financières de la sécurité sociale représentent un enjeu de société majeur. Le Bureau fédéral du Plan y consacre une analyse, dont les résultats sont repris dans le Planning paper 91 intitulé “Perspectives financières de la sécurité sociale 2000-2050”.