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Publications

Dans un souci de transparence et d’information, le BFP publie régulièrement les méthodes et résultats de ses travaux. Les publications sont organisées en séries, entre autres, les perspectives, les working papers et planning papers. Certains rapports peuvent également être consultés ici, de même que les bulletins du Short Term Update publiés jusqu’en 2015. Une recherche par thématique, type de publication, auteur et année vous est proposée.

Effets macroéconomiques de diverses modalités d'accroissement des recettes et de réduction des dépenses des administrations publiques [ Planning Paper 78 - ]

Dans le cadre du débat sur la réduction du déficit public en Belgique, plusieurs variantes techniques de diminution des dépenses primaires ou d’augmentation des recettes des administrations publiques ont été simulées. L’objectif de ces exercices, parfois peu réalistes du point de vue de leur praticabilité socio-politique, est de réaliser une comparaison des effets induits.

  Auteurs

Francis Bossier (A), Michel Englert (A), Catherine Streel (A)
 
A : Auteur, C : Contributeur

  Type de publication

Séries clôturées

Les Planning Papers présentaient des études finalisées sur des thèmes de plus large intérêt. La série est clôturée depuis 2022. 
Le Short Term Update (STU) était un bulletin trimestriel donnant un aperçu actualisé de l’économie belge et des études en cours du BFP.  La série est clôturée depuis 2015.

Toutes les variantes sont calibrées de manière à introduire, ex ante, une réduction des dépenses ou un accroissement de recettes qui soient identiques tout au long de la période de simulation. Concrètement, les chocs injectés dans le modèle repré-sentent un pourcentage déterminé du P.I.B. de la simulation de base pendant toute la période de simulation.

Les différentes variantes ont été réalisées à l’aide du modèle macro-sectoriel HERMES, dans sa version de janvier 1996. La projection de référence est celle d’avril 1996. L’objectif de cet exercice n’étant pas de livrer des résultats en niveaux absolus, mais de mesurer l’impact spécifique de diverses mesures, ce sont les résultats en différence qui ont été calculés.

Les résultats, tant macroéconomiques qu’en ce qui concerne les finances publiques, sont présentés pour chaque variante en deux tableaux reprenant un certain nombre d’indicateurs synthétiques. Les commentaires seront limités à quelques observations générales et à l’une ou l’autre remarque pour chacune des variantes. Nonobstant le caractère parfois “irréaliste” de certaines variantes (par exemple, la variante visant à diminuer les investissements publics de 25 % dès la première année de la simulation), l’exercice, purement technique, reste intéressant car il montre que les différentes mesures testées (d’un montant identique ex ante) sont loin d’avoir des effets identiques sur les évolutions macroéconomiques et les finances publiques.

On notera encore que les différentes mesures de réduction des dépenses ou d’augmentation des recettes sont d’ordre général. D’une part, le paramètre modifié de la législation fiscale ou parafiscale n’est pas précisé. D’autre part, on suppose que les mesures sont généralisées, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas concentrées sur une sous-catégorie particulière du type de dépenses ou de recettes considéré, un tel ciblage pouvant modifier fortement les effets induits mis en évidence dans les exercices qui suivent.

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