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Publications

Dans un souci de transparence et d’information, le BFP publie régulièrement les méthodes et résultats de ses travaux. Les publications sont organisées en séries, entre autres, les perspectives, les working papers et planning papers. Certains rapports peuvent également être consultés ici, de même que les bulletins du Short Term Update publiés jusqu’en 2015. Une recherche par thématique, type de publication, auteur et année vous est proposée.

Les participations publiques dans le secteur marchand en Belgique [ Planning Paper 87 - ]

Depuis les années quatre-vingt, un grand nombre d’entreprises publiques ont été privatisées en Europe. Au Royaume-Uni, les premières privatisations ont été réalisées sous le gouvernement Thatcher. En France, après une vague de nationalisations qui a pris fin en 1982, les entreprises publiques ont progressivement été privatisées, sous le président Mitterand, durant la période de coalition dite de "cohabitation". En Belgique, un groupe de travail a été créé en 1986 avec pour mission d’étudier la rationalisation et la privatisation des entreprises publiques et mixtes. Les travaux de ce groupe ont débouché sur la vente ou la vente partielle des entreprises publiques suivantes: la Sabena, Belgacom, la sni et la cger. En Europe, les privatisations les plus récentes ont été réalisées après la chute du mur de Berlin en 1989. Dans l’ancienne république démocratique allemande, les entreprises d’Etat ont été privatisées par la Treuhandanstalt. Les autres pays du Comecon ont également suivi sur la voie des privatisations. En Italie, des privatisations de grande envergure sont réalisées depuis 1997. Ces privatisations étaient indispensables dans l’objectif de pouvoir participer à l’euro dès le 1er janvier 1999.

  Auteurs

Hilde Spinnewyn (A)
 
A : Auteur, C : Contributeur

  Type de publication

Séries clôturées

Les Planning Papers présentaient des études finalisées sur des thèmes de plus large intérêt. La série est clôturée depuis 2022. 
Le Short Term Update (STU) était un bulletin trimestriel donnant un aperçu actualisé de l’économie belge et des études en cours du BFP.  La série est clôturée depuis 2015.

Les raisons pour lesquelles les pouvoirs publics mettent un terme à certaines de leurs missions et régulent différemment les marchés reposent sur la conviction que l’allocation de moyens est plus efficace quand elle est le fait du marché. En outre, l’idée s’est répandue qu’il n’est pas nécessaire aux pouvoirs publics de posséder une entreprise pour réguler le marché. L’Union européenne a ensuite défini, dans son Livre blanc, la concurrence de marché comme étant la base de l’achèvement du marché intérieur en 1985. Enfin, la globalisation de l’économie a amené les grandes entreprises à procéder à des fusions, des reprises et des alliances, le plus souvent avec des groupes étrangers.

La première partie de cette étude présente succinctement la théorie de l’interventionnisme économique. Les raisons pour lesquelles les pouvoirs publics interviennent sur le marché et régulent ce dernier sont expliquées. Ensuite, on examine les motifs sous-tendant les privatisations. La deuxième partie analyse, sur la base des données de la Centrale des bilans, les entreprises publiques et les participations publiques en Belgique. La présente étude a pour objectif d’apporter une réponse aux questions suivantes:

  • Dans combien d’entreprises participent les pouvoirs publics et dans combien d’entre elles disposent-ils d’une participation majoritaire?
  • Quelles sont les initiatives les plus récentes des pouvoirs publics en matière de création d’entreprises?
  • Quels pouvoirs publics prennent des participations?
  • Dans quelles sociétés prend-on des participations: des sociétés de crédit, des sociétés de prestation de services ou de production de biens?
  • Quelle est la forme juridique des entreprises dans lesquelles les pouvoirs publics participent?
  • Quelles entreprises à participations publiques sont cotées en bourse?
  • A combien s’élève le nombre des participations à l’étranger et quelle est l’influence des actionnaires étrangers dans nos entreprises publiques belges?
  • Quelles entreprises à participations publiques s’engagent dans du capital à risque?
  • Quel est le poids des participations publiques dans la valeur ajoutée et dans l’emploi?
  • Que rapportent ces participations aux pouvoirs publics et comment les fonds propres des participations sont-ils répartis entre les différents niveaux de pouvoir?

    Enfin, dans un dernier paragraphe, nous examinons les deux entreprises publiques les plus exposées à une poursuite de la privatisation.

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