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Les Perspectives 2006-2012 de l’Économie Mondiale: croissance équilibrée en Europe, fléchissement de la croissance aux États-Unis et au Japon (24/01/2006)

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Le Bureau fédéral du Plan belge présente sa nouvelle projection macroéconomique mondiale pour 2006-2012 dans sa revue “The NIME Economic Outlook for the World Economy” de janvier 2006.

Une croissance économique mondiale stable est projetée pour la période 2006-2012, alors que l’inflation resterait maîtrisée. La croissance est principalement soutenue par une hausse continue de la productivité et par des taux d’intérêt nominaux modérés; l’ancrage des anticipations d’inflation et l’absence d’effets de second rang (second-round effects) de la hausse des prix pétroliers permettent d’éviter une accélération de l’inflation. Cependant, les perspectives mondiales de croissance restent incertaines vu la persistance de déficits significatifs de la balance courante américaine, qui pèsent sur l’équilibre de l’économie mondiale. La projection indique également que des pressions démographiques pèseront de plus en plus sur la croissance économique, et plus particulièrement sur la croissance du Japon.

La croissance reste stable au sein de zone euro, mais des pressions démographiques pèsent sur les perspectives à moyen terme

Après une année de croissance faible en 2005, le produit intérieur brut (pib) de la zone euro devrait rebondir à 2,3 pour cent en 2006, alors que le déflateur de la consommation privée dans la zone devrait se situer bien en dessous du seuil de 2 pour cent. L’accélération de la croissance est largement basée sur une hausse de l’emploi et sur une politique monétaire accommodante.

Au cours de la période 2007-2012, le pib de la zone euro devrait croître en moyenne de 2 pour cent par an, soutenu principalement par la hausse de la demande intérieure. Cependant, la croissance économique devrait ralentir vers la fin de la période de projection, suite au fléchissement de la croissance de la population active lié au vieillissement démographique. La hausse du prix de la consommation privée s’établit en moyenne à 1,8 pour cent sur 2007-2012, mais l’inflation accélère vers la fin de la période de projection dans la mesure où la croissance de la demande est supérieure à celle de la capacité de production de l‘économie.

Le taux d’intérêt nominal à court terme passe progressivement de 2,3 pour cent en moyenne en 2006 à 4,4 pour cent en 2012, alors que le taux d’intérêt nominal à long terme passe de 3,4 pour cent en 2006 à 4,5 pour cent à moyen terme. Le taux de change effectif nominal de la zone euro devrait s’apprécier en moyenne de 3,4 pour cent par an, principalement suite à l’inflation plus soutenue dans le reste du monde qu’au sein de la zone euro. La consolidation budgétaire devrait rester limitée au cours de la période de projection. En effet, le déficit moyen des administrations publiques de la zone ne baisserait que de 2,6 pour cent du pib en 2006 à 1,6 pour cent du pib en 2012.

La croissance économique faiblit aux états-Unis suite à l’expiration de différentes réductions d’impôts au cours de la période de projection

Aux états-Unis, la croissance du pib devrait s’établir à 2,6 pour cent par an en moyenne sur la période 2006-2012. La croissance devrait atteindre un plafond à 3,4 pour cent en 2006, avant de chuter à seulement 1,8 pour cent en 2011. En même temps, la hausse du prix de la consommation privée est projetée à 2,1 pour cent par an en moyenne de période. Alors que les exportations nettes devraient continuer à peser négativement sur la croissance américaine, la hausse de la demande intérieure devrait aussi devenir moins porteuse entre 2008 et 2011 suite à l’expiration - prévue dans la législation et les politiques de l’actuelle administration américaine - d’importantes réductions d’impôt.

Le taux d’intérêt nominal à court terme devrait s’établir à 4,4 pour cent en moyenne sur la période 2006-2012. Le taux d’intérêt nominal à long terme resterait relativement stable autour d’une moyenne de 4,6 pour cent sur la période. Le taux de change effectif nominal du dollar devrait s’apprécier en moyenne de 2,9 pour cent par an, bien que le taux de change effectif réel resterait à peu près constant sur 2006-2012. Bien que l’importantes réductions d’impôts arrivent à échéance au cours de la période de projection, le solde des finances publiques américain ne devrait s’améliorer que progressivement, passant de 3,9 pour cent du pib en 2006 à 2,7 pour cent du pib en 2012.

Enfin, en l’absence de chocs abrupts et imprévus qui affecteraient la valeur externe du dollar, le déficit de la balance courante américaine devrait continuer à progresser, passant de 5,9 pour cent du pib en 2006 à 6,9 pour cent du pib en 2012.

La croissance économique japonaise fléchit suite au vieillissement de la population

La croissance réelle du pib du Japon devrait s’établir à 1,7 pour cent par an en moyenne sur la période 2006-2012. Cependant, le taux de croissance devrait baisser de manière régulière, chutant d’un plafond de 2,3 pour cent en 2008 à seulement 1,2 pour cent en 2012 suite à la baisse - en termes absolus - de la population en âge de travailler et de la population active. Après sept années de baisse continue, le prix de la consommation privée devrait recommencer à croître dès 2006 et augmenter à un rythme moyen de 1,3 pour cent par an sur la période 2006-2012. En conséquence, le taux d’intérêt nominal à court terme devrait aussi se mettre à augmenter et passerait d’un niveau moyen de 0,5 pour cent en 2005 à 2,8 pour cent en 2012. Le taux d’intérêt nominal à long terme passerait quant à lui d’un niveau moyen de 1,6 pour cent en 2006 à 3,3 pour cent en 2012. Sur base d’une hypothèse de politique budgétaire inchangée, le déficit des finances publiques japonais demeurerait élevé, passant de 6,1 pour cent du pib en 2006 à 7 pour cent du pib en 2012.

Evolution des autres zones du monde et principaux risques

La croissance du pib du groupe de pays réunissant le Danemark, le Royaume-Uni et la Suède s’établirait en moyenne à 2,8 pour cent sur la période 2006-2012. La croissance serait portée presque exclusivement par l’évolution de la demande intérieure; l’inflation s’établirait à un rythme moyen de 1,7 pour cent par an sur la période.

En moyenne de période, la croissance économique serait de 3,6 pour cent par an pour le groupe des nouveaux états membres de l’Union européenne. Le déflateur de la consommation privée de ce groupe de pays progresserait en moyenne de 2,3 pour cent par an sur la période de projection.

La croissance dans le reste du monde s’établirait en moyenne à 5 pour cent par an sur 2006-2012, et l’inflation évoluerait à un rythme de 5,5 pour cent par an.

Enfin, les risques qui pèsent sur ces perspectives sont clairement négatifs, et proviennent essentiellement de la persistance de déséquilibres commerciaux et de la poursuite des pressions à la hausse sur les prix des produits énergétiques.

Le “Focus” thématique: impacts d’un redéploiement fiscal au sein de la zone euro

En supplément aux nouvelles perspectives économiques mondiales, ce numéro du neo contient un Focus thématique qui analyse les effets sur l’emploi de la zone euro d’une modification de la fiscalité visant à réduire les charges sociales qui pèsent sur l’emploi et à financer le manque à gagner fiscal par une hausse de la fiscalité indirecte.

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