Actualités
Communiqués de presse
Colloques & congrès
5 dernières bases de données
Tout ce qui fait ou fera l’actualité du BFP est présenté dans cette rubrique : qu’il s’agisse de ses dernières études, des communiqués de presse en relation avec celles-ci, d’articles ou encore l’annonce de ses prochaines publications, workshops, colloques.
Parce que les droits de pension dérivés (pensions de survie ou de conjoint divorcé) bénéficient surtout aux femmes pensionnées, ils réduisent les inégalités de pension entre les hommes et les femmes. Sans ces pensions, l’écart de pension au sein de la génération actuelle d’hommes et de femmes retraités en Belgique ne serait pas de 24%, mais de 50%. C’est ce qui ressort d’une étude du Centre d’expertise des pensions, réalisée sur la base de données de 2017.
Selon de nouvelles perspectives du Bureau fédéral du Plan, le risque de pauvreté de la population belge devrait baisser jusqu’en 2030 avant d’augmenter par la suite. Des différences existent néanmoins selon les groupes d’âge. La baisse la plus forte du risque de pauvreté est observée dans la population âgée de 55 à 66 ans, et s’explique en partie par la hausse de l’emploi. Le risque de pauvreté des âgés (67 ans et plus), dont la baisse se poursuit jusqu’en 2040, augmente à partir du début des années 2050.
Ce 1er mars 2023, Baudouin Regout prend ses fonctions de Commissaire au Bureau fédéral du Plan, pour un mandat de neuf ans. Il succède à Philippe Donnay, décédé inopinément en octobre 2021.
L’économie belge subit actuellement un ralentissement mais devrait échapper à une récession. Le pic d’inflation devrait être derrière nous. Le pouvoir d’achat se redresse après un recul en 2022. Les créations d’emplois, très importantes l’an dernier, devraient être plus limitées. Ce sont les principales conclusions des nouvelles prévisions économiques du Bureau fédéral du Plan pour 2023.
Le bien-être des jeunes en Belgique se détériore depuis des années déjà et la crise du covid a renforcé le phénomène. Cette détérioration présente des risques pour la société et l’économie, vu que les jeunes constituent les principaux actifs de demain. Sans changement, le bien-être des générations futures se dégradera. C’est notamment ce qui ressort d’un nouveau rapport sur les indicateurs de développement durable du Bureau fédéral du Plan.
La Belgique s’attend en 2022 à une croissance démographique exceptionnelle, de près de 104 000 habitants. Par la suite, cette croissance oscille autour de 31 000 habitants par an jusqu’en 2070. Entre 2022 et 2070, la croissance du nombre d’habitants en Région bruxelloise est quasiment nulle. Par contre, elle demeure soutenue en Flandre (19 %) et modérée en Wallonie (6 %). Ceci ressort des perspectives de population du Bureau fédéral du Plan pour la période 2022-2070.
Le ‘Plan de développement durable’ du gouvernement fédéral ne marque pas la rupture de tendance nécessaire pour atteindre les objectifs de développement durable (SDG). C’est une des conclusions du dernier rapport du Bureau fédéral du Plan. Ce rapport compare aussi pour la première fois la position de la Belgique à celle des pays de l’UE. Il analyse également les différences importantes entre les femmes et les hommes pour atteindre ces objectifs en ne laissant personne de côté.
Malgré la forte inflation, l’économie belge a bien résisté jusqu’ici. Mais la croissance devrait stagner dans les prochains mois. Sur l’ensemble de l’année 2023, la croissance devrait toutefois rester positive. Le pouvoir d’achat serait en léger recul en 2022 mais progresserait à nouveau l’année prochaine. Les créations d’emplois, très importantes en 2022, devraient être plus modestes l’an prochain. Ce sont les principales conclusions des nouvelles prévisions économiques du Bureau fédéral du Plan pour la période 2022-2023.
Une connaissance intermédiaire du néerlandais suffit déjà pour accroître les chances des chercheurs d’emploi bruxellois francophones de trouver du travail. La probabilité augmente avec le niveau de connaissance. En outre, l’importance du néerlandais varie selon le secteur d’activité et le genre. C’est ce qu’il ressort d’une nouvelle étude de l’Institut Bruxellois de Statistique et d'Analyse (IBSA) de perspective.brussels et du Bureau fédéral du Plan sur base de données récoltées auprès d’Actiris.
Le choc inflationniste devrait brider la reprise économique en 2022 et 2023. Amorcée l’an dernier, cette reprise de l’activité est moins marquée à Bruxelles qu’en Flandre et en Wallonie. Le pouvoir d’achat des ménages s’améliorerait à partir de 2023. À moyen terme, le taux de chômage diminuerait dans chacune des régions. Ce sont les principales conclusions des nouvelles perspectives économiques régionales publiées conjointement par le Bureau fédéral du Plan, l’Institut bruxellois de Statistiques et d’Analyse, Statistiek Vlaanderen et l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique.
Sans nouvelles mesures gouvernementales, les dépenses sociales continueront d’augmenter jusqu’à 29,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2070, contre 24,5 % en 2019. Des gains de productivité plus élevés contribueraient au financement du vieillissement, de même qu’un relèvement du taux d’emploi. Pour atteindre l’objectif de taux d’emploi de 80 % en 2030, il sera nécessaire d’augmenter de manière significative le nombre de personnes présentes sur le marché du travail. Ceci ressort du rapport annuel 2022 du Comité d'étude sur le vieillissement (CEV).
Après le rebond en 2021, la reprise de l’économie belge est bridée en 2022 par le choc inflationniste. Le produit intérieur brut (PIB) retrouverait un sentier de croissance plus modeste dès 2023. Les créations d’emplois resteraient malgré tout proches de leur tendance des vingt dernières années. Un déficit public important persisterait à l’horizon 2027. Ce sont les principales conclusions des nouvelles perspectives économiques du Bureau fédéral du Plan pour la période 2022-2027.
Le Bureau fédéral du Plan estime le déficit public à 4,7 % du produit intérieur brut (PIB) en 2022. À politique inchangée, il reste proche de 5 % durant les cinq prochaines années sous l’effet des crises multiples, de l’inflation et des refinancements de diverses politiques. C’est ce qu’il ressort de ses nouvelles perspectives économiques pour la période 2022-2027.
Les groupes multinationaux occupent une place importante dans l’économie belge, de par sa longue tradition d’ouverture aux investissements étrangers. Ainsi, les entreprises belges faisant partie d’un groupe multinational – belge ou étranger – représentent plus de 40 % du produit intérieur brut (PIB), un quart de l’emploi et trois-quarts des exportations du pays. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude du Bureau fédéral du Plan.
Dans les années à venir, les déplacements de personnes, notamment en train, atteindront un plafond en Belgique. Cette évolution découle surtout de la généralisation du télétravail et du vieillissement de la population. Les émissions de gaz à effet de serre du transport diminuent fortement en projection sous l’effet du verdissement du parc automobile. Ceci ressort d’une nouvelle projection à politique inchangée du Bureau fédéral du Plan, menée en collaboration avec le SPF Mobilité et Transports.
En 2022, l’économie belge va croître au rythme de 3%, grâce notamment à la consommation des ménages. L’impact de la crise du coronavirus sur le marché du travail reste limité et les investissements continuent de progresser. C’est ce qui ressort des prévisions économiques pour 2022 du Bureau fédéral du Plan.
La population de la Belgique augmentera de 1,3 million d’ici à 2070 pour atteindre 12,9 millions d’habitants, mais la croissance annuelle ralentit. Facteur principal de cette croissance ? La migration internationale. L’espérance de vie des Belges repart à la hausse dès 2021. Ces évolutions ressortent des nouvelles projections démographiques du Bureau fédéral du Plan.
La Belgique n’atteindra pas tous les objectifs de développement durable (SDG’s) en 2030 si les tendances actuelles se poursuivent. De nouveaux efforts devront donc être consentis au cours des prochaines années, comme le révèle une nouvelle analyse du Bureau fédéral du Plan.
L’économie belge devrait croître de 5,7 % en 2021 et 3 % en 2022. L’activité économique renouerait avec son niveau d’avant-crise au quatrième trimestre de cette année. L’emploi intérieur, quant à lui, progresserait de 73 000 personnes au cours de la période 2021-2022. Ceci ressort des nouvelles prévisions du Bureau fédéral du Plan réalisées pour le compte de l’Institut des Comptes Nationaux.
D’après les dernières perspectives du CEV, les dépenses sociales passeraient de 24,6 % du PIB en 2019 à 29,8 % du PIB en 2070, soit un coût budgétaire du vieillissement de 5,2 points de pourcentage du PIB. Par rapport au précédent rapport publié en juillet 2020, ce coût est relevé de 0,9 point de pourcentage du PIB.
L'économie belge se remet plus rapidement que prévu de la crise sanitaire, mais la croissance économique devrait renouer avec une progression plus proche de la tendance dès 2023. Si la croissance de l'emploi subit un coup de frein au cours des années 2020-2022, l'impact sur le taux de chômage reste limité à moyen terme. Le déficit public devrait, dans un premier temps, diminuer grâce à la reprise économique et à la suppression des mesures de crise, mais il repartirait ensuite à la hausse.
La projection tient compte de l’essentiel de l’information disponible en date du 2 juin 2021, en ce compris les plans de relance belge et étrangers. Elle n’anticipe pas les éventuelles mesures de relance supplémentaires ou mesures d'économies budgétaires que les gouvernements sont susceptibles de prendre à l'avenir.
Après s’être contractée de 6,3 % l’an dernier, l’économie belge devrait enregistrer une reprise de 5,5 % en 2021. Si pratiquement toutes les composantes de la demande contribuent à cette reprise, le mouvement de rattrapage des investissements est le plus remarquable. En 2022, la croissance s’élèverait à 2,9 % et serait portée par le dynamisme des exportations et, surtout, de la consommation des particuliers. Les investissements, par contre, perdraient de leur élan, tandis que la consommation publique serait en recul, après une période de dépenses exceptionnellement élevées liées à la crise sanitaire. L’emploi intérieur est resté stable l’an dernier et devrait augmenter de 44 000 personnes sur l’ensemble des deux années 2021 et 2022.
Conformément à la loi du 21 décembre 1994, l’Institut des comptes nationaux a communiqué les chiffres du Budget économique au ministre de l’Économie. Les présentes prévisions macroéconomiques (clôturées le 2 juin) tiennent compte des plans de relance belge et étrangers.
Les allocations familiales ont été régionalisées par la 6e réforme de l’État. Dans la foulée, les Régions ont réformé leur système. Dans toutes les Régions, le principe d’introduire une plus grande sélectivité en fonction des revenus des parents a été retenu. Mais, en pratique, cela a eu peu d’impact sur le risque de pauvreté des enfants qui, en Belgique, reste élevé. Il devrait être possible, à l’avenir, d’encore mieux cibler les allocations familiales pour lutter contre la pauvreté des enfants.
La mesure "premiers engagements" vise à promouvoir l’emploi en soutenant les petites et nouvelles entreprises. Sous le gouvernement Michel, elle a été renforcée dans le cadre du tax shift et a gagné en notoriété. Quatre ans plus tard, que révèle une première évaluation de son impact ? La mesure augmente modérément les chances de survie des petites et nouvelles entreprises et les nouvelles modalités ne semblent pas renforcer ces chances. Notre analyse ne permet toutefois pas de dire si les nouvelles modalités ne répondent pas à un besoin des jeunes entreprises ou si ce renforcement a attiré un plus grand nombre d’employeurs à risque.