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Perspectives économiques 2008-2013 (21/05/2008)

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Les nouvelles “perspectives économiques” pour la Belgique ont été établies dans un contexte économique international marqué par d’importantes turbulences sur les marchés financiers suite à la crise du marché immobilier américain, ainsi que par la forte hausse des prix pétroliers et des autres matières premières. L’ensemble de ces chocs, ainsi que l’appréciation du taux de change de l’euro par rapport au dollar américain, affecte la compétitivité et la croissance de la zone euro. Les perspectives actuellement retenues par les organisations internationales tablent sur une timide reprise de la croissance de l’économie européenne au cours de l’année 2009 avec un retour au calme sur les marchés financiers et une évolution assagie du prix des matières premières. Il va de soi que ce scénario est entouré d’importants risques à la baisse.

Compte tenu de ce scénario international, la croissance belge serait en recul en 2008-2009 (1,7 % pour chacune de ces deux années, contre 2,8 % en moyenne sur 2006-2007) et atteindrait 2,2 % en moyenne sur la période 2010-2013. La hausse des prix de la consommation privée atteindrait 3,8 % en 2008 mais retomberait à 1,9 % en moyenne sur le reste de la période.

En dépit du ralentissement de la croissance économique, la progression de l’emploi frôlerait 1% par an en moyenne, soit près de 42 000 emplois, alors que le taux d’emploi n’approcherait que lentement (62,9 % en 2007, 64,6 % en 2013) l’objectif fixé pour l’ensemble de l’UE (70 %). La création d’emploi est soutenue par la persistance de gains de productivité horaire faibles (1,2 % en moyenne) et d’une tendance à la réduction de la durée du travail. La poursuite du glissement de l’activité vers certaines branches des services, les politiques de promotion des emplois de faible qualification - notamment des emplois liés aux titres-services - et l’extension des subventions salariales contribuent à ces évolutions.

La baisse du taux de chômage qui avait été exceptionnellement forte en 2007 deviendrait très faible à moyen terme; le nombre de chômeurs (y inclus les chômeurs âgés non demandeurs d’emploi) resterait légèrement supérieur à 600.000 unités. Les contraintes d’offre sur le marché du travail, qui étaient appelées à s’accroître à moyen terme vu le vieillissement démographique, seront allégées par le maintien d’un solde migratoire positif de plus de 50.000 personnes par an. Les hausses de salaires - notamment du fait d’une inflation plus forte que prévue - seront pour 2007-2008 supérieures à la norme indicative de l’accord interprofessionnel de février 2007. Notons que l’indexation des salaires en 2008 (estimée à 3,2 %) devrait permettre de limiter l’érosion du pouvoir d’achat des travailleurs. A moyen terme, l’alignement sur la croissance des coûts salariaux de nos principaux partenaires commerciaux irait de pair avec une accélération de la hausse des salaires. La part de la masse salariale dans la valeur ajoutée cesserait de décroître.

En matière d’émission de gaz à effet de serre, l’objectif correspondant aux engagements prévus par le Protocole de Kyoto pour la période 2008-2012 serait pratiquement atteint, compte tenu du niveau élevé des prix de l’énergie, de la croissance économique prévue, des modifications structurelles de l’économie et des mesures effectivement introduites
par les différents niveaux de pouvoir dans le cadre du Plan National Climat.

Etant donné les mesures budgétaires connues en avril et le contexte conjoncturel peu favorable, le budget de l’Etat enregistrerait en 2008, comme en 2007, un déficit de 0,3 % du PIB. Ce déficit se creuserait en 2009, atteignant 0,8 % du PIB, et persisterait à moyen terme (0,4 % du PIB en 2013). Le solde de financement du pouvoir fédéral resterait déficitaire (1,1 % du PIB en 2007, 0,8 % du PIB en 2013) alors que la sécurité sociale d’une part, l’ensemble des communautés et régions d’autre part, resteraient en boni sur toute la période de projection. Sans mesures nouvelles, les objectifs ambitieux proposés par la Belgique dans son Programme de stabilité 2008-2011 (équilibre en 2008, boni  croissant atteignant 1,0 % du PIB en 2011) ne seraient pas atteints. Ceci aurait entre autres pour conséquence d’hypothéquer l’alimentation du fonds mis en place pour financer le coût budgétaire du vieillissement.

Les déficits qui apparaissent entre 2007 et 2013 ne remettent néanmoins pas en cause le processus de désendettement de l’Etat. La dette publique en pourcentage du PIB continuerait son repli entamé dès 1994, pour atteindre 70,8 % du PIB en 2013 contre encore 84,8 % en 2007.

Principaux résultats macroéconomiques
  Moyenne de période
  2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2002-2007 2008-2013
DEMANDE ET PRODUCTION (euros chaînés, année de référence 2000)(*)
- Dépenses de consommation finale privée (a) 2,5 1,4 1,6 1,8 1,8 1,8 1,9 1,5 1,7
- Dépenses de consommation finale des administrations publiques 2,2 2,8 1,9 2,1 2,0 1,9 1,9 1,5 2,1
- Formation brute de capital fixe 5,0 2,2 2,7 3,2 3,7 3,1 1,9 3,4 2,8
  . Entreprises (b) 5,3 3,2 2,6 3,7 3,0 2,9 3,4 2,6 3,1
  . Administrations publiques 2,7 -1,3 8,5 2,1 11,7 6,6 -10,1 2,8 2,9
  . Logements 5,1 0,9 1,1 2,4 2,8 2,4 2,3 5,9 2,0
- Variations de stocks (c) -0,1 -0,0 -0,0 0,1 0,0 -0,0 0,0 0,2 0,0
- Dépenses intérieures totales 2,9 1,8 1,9 2,2 2,3 2,1 1,9 2,0 2,0
- Exportations de biens et services 4,6 4,3 3,6 5,9 5,5 5,4 5,4 3,6 5,0
- Total des utilisations finales 3,7 3,0 2,7 4,0 3,9 3,8 3,7 2,8 3,5
- Importations de biens et services 4,9 4,5 3,9 5,8 5,6 5,5 5,4 3,6 5,1
- PIB 2,7 1,7 1,7 2,4 2,3 2,1 2,1 2,1 2,0
- PIB (prix courants) 4,4 4,8 4,0 4,5 4,1 4,1 4,0 4,2 4,3
PRIX ET TAUX D’INTERET(*)
- Dépenses de consommation finale privée 2,0 3,8 2,0 1,9 1,9 1,9 1,9 2,1 2,2
- Indice santé 1,8 3,5 2,1 2,0 1,9 1,9 2,0 1,8 2,2
- Formation brute de capital fixe 2,0 2,3 1,7 1,8 1,7 1,6 1,6 1,5 1,8
- Exportations de biens et services 1,9 1,8 1,5 1,3 1,4 1,5 1,6 1,5 1,5
- Importations de biens et services 1,7 2,4 1,4 1,1 1,4 1,5 1,6 1,6 1,6
- Termes de l’échange 0,2 -0,6 0,1 0,2 -0,1 0,0 0,0 -0,1 -0,1
- Déflateur du PIB 1,7 3,1 2,3 2,1 1,8 1,9 1,9 2,0 2,2
- Taux d’intérêt à long terme (à 10 ans, niveau)
  . nominal 4,3 4,0 3,8 4,3 4,6 4,7 4,7 4,1 4,4
  . réel 2,4 0,2 1,8 2,4 2,7 2,8 2,8 2,0 2,1
- Taux d’intérêt à court terme (à 3 mois, niveau)
  . nominal 4,0 4,3 3,8 3,8 3,9 4,0 4,0 2,7 4,0
  . réel 2,0 0,5 1,8 1,9 2,0 2,1 2,1 0,6 1,7
EMPLOI ET CHOMAGE
- Emploi total, en milliers 4348,0 4396,6 4433,1 4473,9 4516,6 4558,2 4599,3 4219,3 4496,3
  . différence en milliers 70,1 48,6 36,4 40,9 42,6 41,7 41,1 33,0 41,9
  . variation en % 1,6 1,1 0,8 0,9 1,0 0,9 0,9 0,8 0,9
- Chômage total, définition BFP, en milliers 633,4 607,6 612,0 613,4 613,7 614,1 611,2 679,6 612,0
  . différence,en milliers -61,9 -25,9 4,4 1,4 0,3 0,4 -3,0 4,8 -3,7
- Taux de chômage, définition BFP 12,6 12,0 12,0 11,9 11,8 11,7 11,6 13,7 11,8
- Demandeurs d’emploi, en milliers 525,5 508,4 514,9 519,3 517,4 515,2 509,3 548,7 514,1
  . différence en milliers -53,7 -17,1 6,5 4,4 -1,9 -2,2 -5,9 11,4 -2,7
- Productivité horaire (branches d’activité marchande)(*) 0,2 0,6 1,0 1,7 1,4 1,3 1,3 1,4 1,2
REVENUS
- Taux de salaire horaire réel (branches d’activité marchande)(*) 0,4 0,1 1,1 1,6 1,7 1,8 1,7 0,3 1,3
- Coût salarial unitaire (branches d’activité marchande)(*) 2,3 2,9 2,2 1,8 2,1 2,3 2,4 1,0 2,3
- Revenu disponible réel des particuliers(*) 2,3 0,4 2,3 2,1 2,1 2,1 2,1 0,7 1,8
- Taux d’épargne des particuliersa 12,4 11,5 12,0 12,3 12,4 12,6 12,6 13,5 12,2
- Masse salariale en % du revenu national 49,5 49,4 49,6 49,6 49,8 50,0 50,4 50,3 49,8
- Taux de marge des entreprisesd 31,3 31,6 31,9 32,2 32,1 32,0 31,9 29,2 31,9
- Taux de rentabilité brute du capitale 18,0 18,2 18,4 18,6 18,6 18,6 18,6 16,3 18,5
FINANCES PUBLIQUES
- Taux de prélèvement obligatoire(**) 43,8 44,0 43,9 43,9 44,0 44,2 44,4 44,2 44,1
- Capacité(+) ou besoin de financement(-) de l’ensemble des administrations publiques
  . en milliards d’euros -0,9 -1,1 -3,0 -3,3 -3,1 -2,9 -1,6 -0,1 -2,5
  . en % du PIB -0,3 -0,3 -0,8 -0,9 -0,8 -0,7 -0,4 -0,0 -0,6
- Dette publique totale
  . en % du PIB 84,8 81,6 79,5 77,1 75,0 73,0 70,8 93,6 76,2
BALANCE EXTÉRIEURE
- Exportations nettes
  . en milliards d’euros 10,6 8,5 8,4 9,8 9,9 10,6 11,7 11,5 9,8
  . en % du PIB 3,2 2,5 2,3 2,6 2,5 2,6 2,8 3,9 2,5
- Solde des opérations courantes
  . en milliards d’euros 11,1 9,0 9,1 10,0 10,2 10,8 11,8 11,2 10,2
  . en % du PIB 3,3 2,6 2,5 2,7 2,6 2,6 2,8 3,8 2,6
CROISSANCE DES BRANCHES D’ACTIVITÉ(*) (valeurs ajoutées brutes aux prix de base en volume)
- Industrie (total), dont 2,7 1,1 1,2 2,4 2,1 1,9 1,6 1,5 1,7
  . Industries manufacturières 2,0 0,5 0,8 2,4 1,8 1,7 1,5 0,9 1,4
  . Construction 4,7 3,1 3,0 3,5 3,6 3,0 2,3 3,3 3,1
- Services marchands,dont 2,4 2,0 2,0 2,6 2,5 2,4 2,4 2,5 2,3
  . Transports et communication 2,6 2,6 1,8 2,9 3,0 3,1 3,0 1,5 2,7
  . Autres services marchands (f) 2,4 1,9 2,0 2,6 2,4 2,3 2,3 2,6 2,2
- Services non marchands 2,3 1,7 1,5 1,7 1,7 1,7 1,8 1,2 1,7

a. Ménages + ISBL au service des ménages.
b. A l’exclusion des investissements de certaines entreprises publiques repris dans la formation brute de capital fixe des Administrations publiques.
c. Contribution à la variation du PIB.
d. Excédent brut d’exploitation en pour cent de la valeur ajoutée aux prix de base - secteur marchand hors agriculture.
e. Excédent brut d’exploitation en pour cent du stock de capital actualisé au coût de remplacement - secteur marchand hors agriculture.
f. Y compris commerce et horeca, crédit et assurances, santé et action sociale.

  Données à consulter

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  JEL

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  Mots clés

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