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En Belgique, les flux migratoires devraient se stabiliser à des niveaux relativement élevés au cours des prochaines décennies et ainsi rester le moteur de notre croissance démographique. En outre, la fécondité restera faible et l'espérance de vie approchera les 90 ans. La population vieillissant de plus en plus, le nombre de ménages d’une seule personne s’accroîtra sensiblement. À partir de la fin des années 2040, la population continuera à augmenter en Flandre uniquement, tandis qu’elle se contractera en Wallonie et à Bruxelles. C’est ce qu’il ressort des perspectives démographiques 2023-2070 du Bureau fédéral du Plan (BFP).
Au cours des prochaines années, la population belge devrait augmenter de 25 000 personnes en moyenne par an pour atteindre 12,9 millions d'habitants en 2070. La population belge continuera certes de croître, mais à un rythme inférieur à celui observée sur les 50 dernières années (40 000 personnes par an en moyenne).
Jusque dans les années 1970, la croissance démographique était en grande partie alimentée par le solde naturel (naissances moins décès), qui était supérieur au solde migratoire (immigrations moins émigrations). Par la suite et jusqu'au début des années 2000, ces deux facteurs ont contribué de manière plus ou moins égale à la croissance de la population. Depuis les années 2000, le solde migratoire international est plus élevé que le solde naturel. Dans les années à venir, le BFP s'attend à ce que le solde migratoire continue à être le principal moteur de la croissance démographique, voire le seul moteur à partir de 2040 puisque le solde naturel devient négatif.
Le BFP table sur une stabilisation de la migration au cours des années à venir : alors que le nombre total d'immigrations est passé d'environ 100 000 à 166 000 par an entre 2000 et 2010, ce chiffre a fluctué entre 150 000 et 160 000 durant la dernière décennie. D’ici à 2070, l’immigration devrait rester relativement stable aux alentours de 160 000 personnes. Alors que les flux migratoires en provenance des pays non-membres de l'UE augmentent, ceux en provenance des nouveaux États membres de l'UE diminuent. L'émigration connaît une tendance similaire, mais à un niveau plus faible, et se stabilise autour de 130 000 personnes par an.
Alors que les femmes avaient en moyenne 1,5 enfant en 2022, le BFP s’attend, selon sa méthodologie actualisée, à ce que la fécondité remonte progressivement vers 1,6 enfant par femme en 2035. Ce chiffre est toutefois inférieur à celui observé à la fin des années 2000 (1,9 enfant par femme). Quant à l'espérance de vie, elle passerait de 81,7 ans en 2022 à 88,9 ans en 2070 (89,9 ans pour les femmes et 88,1 ans pour les hommes).
La population belge vieillit de plus en plus : si en 2023, on compte 3,6 personnes de 18 à 66 ans pour une personne de 67 ans et plus, ce rapport sera de 2,4 en 2070. Le vieillissement de la population et l'évolution des modes de vie (nombre croissant de divorces et de séparations, recul de l'âge de la cohabitation, etc.) se répercutent dans une diminution de la taille des ménages, de 2,3 personnes en moyenne en 2023 à 2,1 personnes en 2070, et dans une hausse du nombre de séniors vivant dans des ménages composés d’une personne.
Le BFP s’attend à ce que la population progresse de 17% en Flandre entre 2023 et 2070, contre 2% seulement en Wallonie, et diminue de 4% à Bruxelles. Compte tenu de la révision à la baisse de la fécondité à long terme, Bruxelles (à partir des années 2030) et la Wallonie (à partir des années 2040) devraient enregistrer une croissance démographique négative, alors qu’elle resterait positive en Flandre. Cette croissance soutenue s’explique en particulier par les migrations internes : Bruxelles perd notamment des habitants au profit de la Flandre.
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