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Qu’est-ce qui soutient la croissance de la productivité du travail en Belgique ? Les données de la base EUKLEMS du Bureau fédéral du Plan donnent une réponse à cette question.
Par la comptabilité de la croissance, le taux de croissance de la productivité du travail de l’économie peut être décomposé en quatre contributions :
Sur la période 2000-2019, la croissance de la productivité du travail est expliquée presque à parts égales par les 4 composants. L’augmentation du capital total (composants tangible et intangible) par heure travaillée a donc davantage soutenu la croissance de la productivité que l’innovation ou la modification des caractéristiques des travailleurs.
Cette longue période est composée de deux sous-périodes assez distinctes séparées par la crise économique et financière de 2008. Avant la crise, l’innovation mesurée par la PTF jouait un rôle important dans la croissance de la productivité du travail. Cette croissance était également soutenue par l’augmentation du capital et en particulier du capital tangible par heure travaillée (bâtiments, équipements, infrastructure).
La forte diminution du taux de croissance de la productivité du travail après la crise trouve son explication dans la forte réduction de la contribution de la PTF (divisée par 3,5) et de l’intensification capitalistique en actifs tangibles (divisée par 3). L’intensification capitalistique en actifs intangibles réduit aussi sa contribution à la croissance de la productivité mais de façon beaucoup plus modérée. La contribution de l’actif R&D par heure travaillée augmente même après la crise, mais elle est compensée par la baisse de la contribution des investissements en logiciels par heure travaillée.
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