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Les études réalisées par le BFP sont essentiellement articulées autour de 11 thèmes principaux : Comptes et analyses environnementaux, Comptes et analyses sectoriels, Développement durable, Economie internationale, Energie, Etudes structurelles, Finances publiques, Marché du travail, Perspectives et analyses macroéconomiques, Protection sociale, démographie et prospective, Transport.
Les premiers résultats du projet AI Diffuse de l’OCDE, auquel la Belgique et neuf autres pays participent, montrent que les entreprises sont assez peu nombreuses à utiliser l’IA, a fortiori à la développer en interne. En Belgique, elle est assez bien utilisée, en comparaison avec d’autres pays. Actuellement, peu d’éléments attestent d’un effet positif de l’IA sur la productivité des entreprises. Parmi les pays participants, c’est en Belgique que le lien positif entre IA et productivité est le plus marqué.
Des estimations des mark-ups sont réalisées pour les différentes activités du secteur marchand en Belgique sur les périodes 1997-2008 et 2009-2020. Le mark-up permet d’évaluer l’intensité de la concurrence dans un secteur. Nos résultats montrent que la concurrence est, en moyenne, plus faible dans les services que dans l’industrie manufacturière. Au sein de l'industrie manufacturière, les variations des mark-ups sont assez limitées dans le temps et entre activités. Au sein des services, les variations des mark-ups sont plus marquées.
Dans les accords internationaux, les pays sont considérés comme responsables des émissions de gaz à effet de serre liées à leur production. En attribuant les émissions au pays où les biens et services sont consommés, l’empreinte carbone constitue une évaluation alternative de cette responsabilité. Cette étude présente les émissions de CO2 liées à la production et l’empreinte carbone des trois régions de la Belgique pour l’année 2015. D’après les résultats, l’empreinte carbone dépasse les émissions liées à la production pour les trois régions. Cela implique que leur contribution aux émissions mondiales est plus importante si elle est évaluée selon une perspective de consommation que selon une perspective de production.
Il ressort d’une nouvelle évaluation de l’aide publique à la R&D en Belgique que les subventions octroyées par les trois Régions et la dispense fédérale partielle de précompte professionnel pour les chercheurs ont contribué à accroître les dépenses de R&D en Belgique. Les résultats sont moins positifs pour un certain nombre d’incitants que les autorités fédérales octroient via l’impôt des sociétés. Étant donné que ces incitants fiscaux représentent la majeure partie du coût budgétaire de l’aide publique à la R&D, qui est en rapide augmentation, l'efficience de l'aide pourrait être accrue.
Les subventions régionales et certaines incitants fiscaux semblent encourager les entreprises à augmenter leurs investissements dans les activités de R&D. Certaines incitations de l’impôt des sociétés semblent n’avoir aucun effet d’additionnalité, voire évincer des dépenses en R&D que les entreprises autofinanceraient. Vue que ces incitants se représentent la part du lion du coût budgétaire en augmentation rapide du soutien public à la R&D des entreprises, l’efficience des incitants fiscaux pour les activités de R&D pourrait être accrue en introduisant un plafond sur le montant total de l’aide publique que les entreprises peuvent recevoir, comme le montre également une étude internationale.
Mieux comprendre les évolutions structurelles de l’économie belge, son insertion dans l’Union européenne et dans le monde est important pour identifier les facteurs clés de la croissance à long terme.