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Les études réalisées par le BFP sont essentiellement articulées autour de 11 thèmes principaux : Comptes et analyses environnementaux, Comptes et analyses sectoriels, Développement durable, Economie internationale, Energie, Etudes structurelles, Finances publiques, Marché du travail, Perspectives et analyses macroéconomiques, Protection sociale, démographie et prospective, Transport.

Protection Sociale, Démographie et Prospective

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Actualités

Perspectives démographiques en Belgique : à partir de la fin des années 2040, seule la Flandre voit encore sa population augmenter [13/02/2024]

En Belgique, les flux migratoires devraient se stabiliser à des niveaux relativement élevés au cours des prochaines décennies et ainsi rester le moteur de notre croissance démographique. En outre, la fécondité restera faible et l'espérance de vie approchera les 90 ans. La population vieillissant de plus en plus, le nombre de ménages d’une seule personne s’accroîtra sensiblement. À partir de la fin des années 2040, la population continuera à augmenter en Flandre uniquement, tandis qu’elle se contractera en Wallonie et à Bruxelles. C’est ce qu’il ressort des perspectives démographiques 2023-2070 du Bureau fédéral du Plan (BFP).

Révision à la baisse de l’hypothèse de fécondité à long terme [13/02/2024]

Le nombre moyen d’enfants par femme est en diminution depuis plus de 10 ans, passant de 1,86 enfant par femme en 2008 à 1,52 en 2022. Ceci s’explique notamment par un report des naissances en période de crise(s), mais aussi par une diminution du nombre d’enfants souhaités par les couples suite à l’évolution sociétale. Par conséquent, le Bureau fédéral du Plan a revu à la baisse l’hypothèse de fécondité retenue depuis 2020 dans ses projections démographiques. 

À partir de la fin des années 2040, la croissance de la population reste positive seulement en région flamande [13/02/2024]

Le nombre d’habitants en Belgique continue d’augmenter dans les prochaines années, en moyenne de 25 000 habitants supplémentaires par an jusqu’en 2070 (une hausse de 10% entre 2023 et 2070). Au niveau régional, les évolutions sont contrastées. La population de la région de Bruxelles-Capitale diminue de 4 % entre 2023 et 2070. En région wallonne, la croissance de sa population est très faible entre 2023 et 2070, soit 2% ; avec une croissance négative à partir de la fin des années 2040. La croissance reste plus dynamique en région flamande, à savoir une augmentation de 17% du nombre d’habitants à l’horizon 2070.

L’écart de pension entre les hommes et les femmes serait nettement plus élevé sans les minima de pension et les périodes assimilées [30/01/2024]

Les minima de pension (les pensions minimums et le droit minimum par année de carrière) et les périodes assimilées bénéficiant principalement aux femmes, ils réduisent les inégalités de pension entre les hommes et les femmes.  Sans ces minima de pension, l‘écart de pension serait de 37%, au lieu de 31%. Sans les périodes assimilées, il atteindrait 43%. C’est ce qu’il ressort de l’étude réalisée par le Bureau fédéral du Plan sur base de données de 2017. L’étude a été financée par le SPF Sécurité sociale.

Minima de pension, périodes assimilées et écart de pension entre les hommes et les femmes [30/01/2024]

Ce rapport montre que les minima de pension (les pensions minimums et le droit minimum par année de carrière) ainsi que les périodes assimilées réduisent les inégalités de pension entre les hommes et les femmes. En l’absence de minima, l’écart de pension serait de 37%, au lieu de 31%. Dans l’hypothèse où les périodes assimilées ne le seraient plus, l’écart passerait de 31% à 43%. L’assimilation ‘travail à temps partiel avec maintien des droits’ - une assimilation particulière - a un effet plus limité sur les inégalités de pension.  Si cette assimilation n’existait pas, l’écart de pension serait plus élevé de 0,4 point de pourcentage.

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Le Bureau fédéral du plan établit régulièrement des perspectives d’évolution à court, moyen et long termes des dépenses sociales, notamment en matière de pension et de soins de santé, et ce dans le cadre de l’ensemble des finances publiques (voir « Evolutions financières de la protection sociale »). Il étudie également les aspects redistributifs des régimes de pension et d’assistance sociale pour personnes âgées (voir « Distribution des revenus et pauvreté »). Ces perspectives sont établies sur la base notamment de projections démographiques également réalisées par le BFP (voir « Démographie »).

Les conséquences financières et sociales du vieillissement sont présentées depuis 2002 dans le rapport annuel du Comité d’étude sur le vieillissement (voir « Comité d’étude sur le vieillissement »). Au niveau européen, le BFP participe activement à l’AWG (voir « Ageing Working Group »), groupe de travail instauré par l’Economic Policy Committee du Conseil européen (ecofin). Ce groupe de travail élabore, tous les trois ans depuis 2003, un rapport sur les perspectives d’évolution à long terme des dépenses sociales pour l’ensemble des Etats membres de l’Union européenne.

Le savoir-faire du Bureau du Plan s’étend également à l’étude des conséquences financières et sociales de mesures ou de propositions de mesures de politique économique et sociale. A ce titre, il fait partie du Centre d’expertise des Pensions (voir « Centre d’expertise des Pensions »), instauré en 2015 et chargé de fournir une assistance technique au Conseil Académique, au Comité national des Pensions et aux ministres qui ont les pensions dans leurs attributions.

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