Libéralisation, marché intérieur, interconnexions, réduction des émissions de gaz à effet de serre, développement des énergies renouvelables : ces objectifs sont-ils conciliables ? Et dans l’affirmative, le courant passera-t-il toujours ? Cette question constitue une préoccupation majeure de nombreux acteurs sur la scène électrique, dont le Secrétaire d’État à l’Énergie qui doit veiller à garantir la sécurité d’approvisionnement. Or, cette sécurité n’est pas des plus évidentes à assurer à une période où une part croissante de l’électricité est produite par des sources d’énergie variables et où les signaux d’investissement sont faussés. L’absence d’investissements dans une capacité de réserve et - dans le pire des cas - une capacité insuffisante de production peuvent entraîner des coûts très importants pour la société. Ce Working Paper analyse le coût d’un événement spécifique qui pourrait survenir en dépit de toutes les initiatives et mécanismes qui existent : une panne de courant nationale qui paralyse l’économie belge durant une heure.