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Les groupes multinationaux en Belgique – Structure et activité économique [ Working Paper 05-22 - ]

Une analyse macroéconomique de l’activité des groupes d’entreprises multinationaux revêt un intérêt particulier pour orienter les choix de politique économique dans une économie comme la Belgique avec une longue tradition d’ouverture aux investissements étrangers. En s’appuyant sur des statistiques macro-sectorielles et une base de données des groupes d’entreprises actifs en Belgique, cet article montre que les groupes multinationaux occupent une place importante dans l’économie belge : les entreprises belges faisant partie d’un groupe multinational belge et les filiales belges de multinationales étrangères représentent, ensemble, plus de 40 % du PIB, 25 % de l’emploi et 75 % des exportations.

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Working Papers

Le Working Paper présente une étude ou analyse menée d’initiative par le BFP.

Synthèse

Une mise en perspective macroéconomique de l’activité des groupes d’entreprises multinationaux revêt un intérêt particulier pour orienter les choix de politique économique dans une économie comme la Belgique avec une longue tradition d’ouverture aux investissements étrangers. Cette étude propose une analyse de la structure et de l’activité des groupes multinationaux en Belgique pour l’année 2015, qui repose sur : (i) une base de données des groupes d’entreprises qui ont un lien avec la Belgique, développée à partir de plusieurs sources de données sur l’actionnariat et les participations, et (ii) de statistiques macro-sectorielles où les branches d’activité ont été désagrégées en fonction de l’appartenance des entreprises à un groupe multinational.

La base de données sur les groupes d’entreprises identifie environ 5 500 groupes actifs en Belgique, qui contrôlent un peu plus de 15 000 filiales belges. Parmi ces groupes, près de 2 100 sont des groupes domestiques, 1 800 des groupes multinationaux sous contrôle belge et 1 600 des groupes multinationaux sous contrôle étranger. Les filiales belges de groupes multinationaux étrangers sont le plus souvent contrôlées de façon indirecte et se situent plus loin du centre de décision. D’un point de vue géographique, les filiales étrangères de multinationales belges et les maisons mères de groupes étrangers avec des filiales en Belgique sont principalement localisées en Europe et en particulier dans les pays limitrophes, même si de nombreuses maisons mères se situent aux Etats-Unis.

L’analyse macro-sectorielle de l’activité des groupes multinationaux en Belgique révèle qu’ils occupent une place importante dans l’économie du pays : les filiales belges de groupes étrangers représentent près de 30 % du PIB, plus de 15 % de l’emploi et 55 % des exportations, et les entreprises qui font partie d’un groupe multinational belge représentent 15 % du PIB, 10 % de l’emploi et 20 % des exportations. La part des groupes multinationaux est plus conséquente dans l’industrie manufacturière que dans les services. Par ailleurs, les groupes multinationaux belges et étrangers ont un poids plus élevé dans les activités à haute intensité technologique et de connaissances et dans les activités financières. Les processus de production des multinationales belges et étrangères se caractérisent par des niveaux de productivité apparente du travail et de salaire par travailleur plus élevés que ceux des entreprises domestiques. En outre, les filiales belges de multinationales étrangères ont nettement plus recours à des biens et services importés que les entreprises qui font partie d’une multinationale belge et les entreprises domestiques.

Le corollaire de l’orientation des multinationales étrangères vers les marchés étrangers est une moindre intégration dans l’économie belge. Leurs liens en amont, à travers les chaînes d’approvisionnement domestiques, et en aval, à travers des livraisons de biens et services intermédiaires à d’autres entreprises en Belgique, sont plus faibles. Par contre, les multinationales étrangères participent nettement plus dans les chaînes de valeur mondiales, surtout en amont. Leurs achats de biens et services auprès d’entreprises domestiques et de multinationales belges favorisent dès lors l’intégration en aval de ces dernières dans les chaînes de valeur mondiales. Enfin, les filiales belges de multinationales étrangères participent à des chaînes de valeur plus longues en termes du nombre d’étapes de transformation, et dont une plus grande part se situe à l’étranger.

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