Certains économistes soulignent que certaines tâches effectuées par des travailleurs très qualifiés peuvent être sous-traitées assez facilement à l’étranger. Il s’agit de tâches qui font largement appel aux technologies de l’information et de la communication (TIC), tout en nécessitant peu de contacts personnels. De ce fait, des informaticiens, des experts-comptables, des radiologues et d’autres professions avec un niveau de formation relativement élevé subiraient plus la concurrence des pays à bas salaires que, par exemple, le personnel “horeca”, le personnel d’entretien, les agents de sécurité et d’autres professions prestataires de services personnels, ne nécessitant pas de diplôme de haut niveau. Dans cette perspective, le lien entre le niveau de formation et l’évolution des salaires et de l’emploi devient plus complexe. Le Bureau fédéral du Plan a réalisé une étude afin de déterminer dans quelle mesure le niveau de formation et la catégorie professionnelle des travailleurs peuvent expliquer l’évolution des salaires et les chances de trouver un emploi.